samedi 21 août 2010

La Leçon de l'Égyptien ancien

La Compréhension « à partir du Centre » (1)

Les Nombres, Lois de L'Univers, fondement de la Théurgie.

En donnant sa Leçon, le Prêtre ne parla pas une seule fois, pas plus que les élèves, habitués à garder longuement le silence. Et de fait, quand, en Égypte, il s’agissait d’aborder des Sujets Saints, on s’abstenait d’émettre un flux de paroles afin de favoriser la Compréhension « à partir du Centre ». On considérait l’intellect comme un instrument utile à l’organisation de ce monde dense dans lequel on vivait mais, s’agissant de l’Univers et de l’Être, les symboles, les couleurs, une gestuelle représentative, s’avéraient être plus efficaces pour conduire l’élève au « Centre » que tout long discours.

De plus, des Rites Magiques préparaient toute leçon, créant dans les lieux la fréquence vibratoire propice à ce positionnement central de la Conscience. « Les choses du Ciel restent au Ciel » disait l’Instructeur de ce temps-là, « à la Terre d’aller vers elles... »

Pythagore voulut ramener en Grèce l’Esprit et l’Âme de l’Égypte mais il enseignait à des Grecs habitués à raisonner « à partir de la périphérie »... et non pas à des Égyptiens... Il put donc y diffuser l’Essence de ce que lui-même avait appris mais, de l’Esprit et de l’Âme, il ne put, en véritable « Égyptien » qu’il était, en parler. Il enseigna ce que les Grecs eux-mêmes pouvaient comprendre selon leur mode d’appréhension mentale et puisque ceux-ci apprirent par la suite à l’Occident à penser, c’est ce type d’investigation, effectuée à partir de la Circonférence, qui devint aussi le nôtre.

Nous allons exposer brièvement certaines données sur la Loi des Nombres, présentant intellectuellement des symboles mais ne faisant que les présenter. Afin d'éclairer notre texte, nous vous proposons un extrait de l'introduction au « Livre des Morts des Anciens Égyptiens » (La sortie vers la Lumière du jour) traduit et commenté par Grégoire Kolpaktchy aux Éditions Stock. Nous ne pouvons que vous conseiller de lire cet ouvrage(dans la traduction de Grégoire Kolpaktchy).

L'égyptologie officielle n'aime guère qu'on lui parle du caractère « énigmatique » de la culture égyptienne. Elle hausse les épaules. « Énigmes ? Quelles énigmes ? » Or, tandis que l'ancien Grec était, de par sa nature, avide de savoir et curieux de posséder le secret des choses, l'Égyptien se plaisait à contempler les énigmes à l'état initial, à visualiser leur totalité stimulante ; il lui répugnait à les disséquer (on ne dissèque que des cadavres), à les creuser, à les fouiller, à étaler en formules abstraites le secret inviolable de l'Être. L'Égyptien aspirait à la totalité. Et il voyait grand.

Lequel des deux peuples, des Égyptiens ou des Grecs, avait raison ? L'impasse dans laquelle l'humanité dite "civilisée" se débat aujourd'hui n'est-elle pas l'héritage du rationalisme grec dégagé progressivement de la mystique égyptienne et retouché par la médiocrité latine ?

N'eût-il pas mieux valu s'arrêter à mi-chemin, comme les Égyptiens ? Car avoir constaté l'existence de l'énigme était déjà beaucoup... L'énigmatique attirait l'Égyptien comme la beauté fascinait le Grec ; et de même que celui-ci recherchait partout (harmonie, la symétrie, l'équilibre, les proportions justes et les rythmes, de même celui-là se délectait de l'incompréhensible, de l’inconcevable, du contradictoire et de l'irrationnel.

L'ancien Égyptien, en effet, possédait des antennes pour le fond IRRATIONNEL de l'existence ; pour cette vie terrestre qui est une mort échelonnée ; pour cette mort qui, à ses yeux, possédait tous les attributs d'une vraie vie ; pour cet Être absolu de l'ontologie (« TUM ») identifié par lui avec le Néant ; pour cette attraction (sympathie) universelle qui est « l'autre visage » de la répulsion et de la haine ; pour cette lutte, enfin, lutte implacable, sévissant sur tous les plans de l'existence et dans tous les coins de l'Univers, et qui ne fait qu'obéir, en réalité, à un plan sereinement établi, harmonieux, plein d'une calme et profonde sagesse...

Fidèle à ce principe de contradiction, base de son ontologie, l'Égyptien traite avec dédain la raison humaine et élève l’homme, cet être « raisonnable » entre tous (rekhit), au niveau des dieux ; il adore l'éternité immuable incarnée dans ses « dieux anciens », et place à la tête de son panthéon un dieu mort...

Cette vision du monde ne fut jamais exprimée par les Égyptiens en concepts abstraits (l'abstraction n'étant pas de leur ressort) ; mais elle est toujours là, sous la forme d'une ambiance mystérieuse et énigmatique. La valeur éducative de l'irrationalisme égyptien est grande ; celui-ci forme un contrepoids à la platitude rationaliste que notre époque nous impose. Voilà pourquoi l'homme d'aujourd'hui se sent obscurément attiré vers l'ancienne Égypte, terre classique des mystères, et vers cette dialectique, propre au tempérament de ce peuple et qui évolue avec virtuosité au milieu d'un cliquetis des antinomies existentielles.

L'originalité et l'étrangeté de la vision égyptienne du monde nous font paraître comme fade et inexpressif le « miracle grec » dont nous sommes les héritiers directs. La démesure égyptienne écrase la mesure grecque ; elle le fait sans une ombre d'effort, — par la présence presque tangible et palpable de l'Au-delà. II n'est pas postulé, cet Au-delà ; il n'est pas montré, démontré, proclamé : il est tout simplement là, présent devant nous, silencieux, immobile et grandiose.

La vision hindoue est plus articulée ; elle pénètre plus profondément dans la structure du monde caché ; et la cabbale chinoise nous fait entrevoir avec plus de finesse toute la complexité de son agencement ; mais aucune civilisation du passé n'a jamais révélé le grandiose effet global de l'énigme existentielle, comme l'a fait la pensée égyptienne d'autrefois.

Quel est donc l'instrument qui a produit ce « miracle » égyptien ?

C'est la mainmise de l'élite égyptienne sur le mystère de la mort, une mainmise absolue, tyrannique et exclusive. Qu'on s’imagine, en outre, un peuple dur, sourd, obstiné ; un peuple qui ne voit rien, ne veut rien voir, si ce n'est ce mystère fascinant, hallucinant...C'est ainsi, par la démesure, que le destin forge des miracles...

I - La Leçon de l'Égyptien

L'exemple qui nous servira à illustrer très rapidement « l'écoulement des Nombres dans l'Univers » est celui que prenaient autrefois les Prêtres d'Egypte devant enseigner cette Loi Fondamentale aux Néophytes, postulant à une Initiation plus élevée. Le support en était très simple : une feuille de papyrus.

Le premier jour

Le Prêtre entrait dans la salle d'Études et montrait, sans prononcer un seul mot, à l'assistance silencieuse le Disque Solaire Ailé, Symbole du Divin, qui s'étendait sur un mur, derrière lui. Il regardait tantôt les élèves, tantôt le Disque. Puis, il prenait une feuille de papyrus et, en la tenant bien haut entre le pouce et l'index de la main gauche, il la montrait. De l'autre main, index droit tendu, il montrait à nouveau la feuille, attirant fermement ainsi l'attention des élèves. Ensuite, gardant toujours le silence, de l'index droit, il indiquait la feuille et une face de celle-ci, prolongeant bien son geste, voulant signifier ce que tous tentaient de comprendre. Puis, il indiquait à nouveau la feuille, la première face et la deuxième face. Enfin, de l'index il montrait seulement la feuille.

Le cours était fini. Chacun pouvait quitter la salle mais en gardant le silence sur ce sujet sacré.

Le deuxième jour

Le lendemain, le Prêtre, toujours silencieux, réitérait devant la même assistance le processus de la veille mais, cette fois-ci, il pliait la feuille en deux, rabattant une face sur l'autre, puis il montrait de la main droite une des deux demi-feuilles séparées par la pliure. Il pointait ensuite la première face de celle-ci et enfin la seconde et revenait sur l'ensemble, montrant la demi-feuille. Il faisait de même avec la deuxième demi-feuille et insistait, d'un geste précis, sur le face à face qui prévalait entre elles. Puis, pour finir, il dépliait la feuille montrant successivement cette dernière, ses deux faces et avec une extrême rapidité, il la pliait à nouveau, présentant les deux demi-feuilles ainsi formées.

La leçon prenait fin dans le silence perplexe d'une assistance réfléchie.

Le troisième jour

Le lendemain, il reprenait la feuille de papyrus, recommençant à la plier en deux, puis il montrait à nouveau les deux demi-feuilles, séparées par la pliure. Il en pointait les deux recto et les deux verso, quatre faces en tout, et d'un geste enrobant, il montrait l'ensemble ainsi plié.

Laissant là les élèves pensifs, il mettait fin au cours dans le même silence.

Le quatrième jour

Le lendemain, toujours muet, le Prêtre renouvelait la gestuelle des trois jours précédents mais, une fois la feuille pliée en deux, il la repliait encore en deux. Montrant les quatre morceaux résultant de la deuxième pliure, il en indiquait les quatre recto et les quatre verso, huit faces en tout; puis, du même geste enrobant que la veille, il montrait l'ensemble doublement plié.

La leçon s'achevait ici pour ce jour et tous pouvaient partir en silence.

Le cinquième jour

Lors de la leçon du cinquième jour, quand la feuille était deux fois pliée, il pliait en deux celle-ci une fois encore et attirait du doigt l'attention des élèves sur les huit morceaux résultant de cette troisième pliure. Selon l'habitude, il en indiquait également les huit recto et les huit verso, seize faces en tout, et enrobait d'un geste l'ensemble.

Ce jour-là, il laissait la feuille ainsi, trois fois pliée, et mettait fin au cours dans le silence requis.

Le sixième jour

Le sixième jour, devant l'assistance interrogative, il prenait la feuille telle qu'il l'avait laissée la veille, pliée en deux, trois fois de suite, et, d'un geste rapide, il la dépliait, montrant à nouveau la feuille de papyrus dans son état initial. Puis il montrait le Disque Divin, les deux Ailes et la triple série de plumes composant chacune de celles-ci. Enfin, de son index droit, il pointait le Centre du Disque et en partant du haut de la Circonférence, il suivait cette dernière en tournant bien vers la droite ; une fois le Cercle fermé il traçait du doigt, au sein de ce Disque et d'un geste continu le côté droit, puis la base et enfin le côté gauche, d'un Triangle équilatéral dont les pointes touchaient bien la Circonférence. Finalement, il érigeait dans le Triangle un Carré dont un côté se fondait dans la base de la figure précédente.

Le septième jour

Le septième jour, la feuille de papyrus n'était plus là; seul le Disque Divin était porté à l'attention de tous. Ne traçant plus quoi que ce soit, le Prêtre pointait longuement de son index droit le Centre, tout en regardant fixement les élèves.

La leçon était vraiment finie. Il n'y avait pas de huitième cours.

En sept jours, les élèves avaient reçu le support de leur longue méditation future, devant encore et toujours garder le silence sur le fruit de leurs investigations... la Formation de l'Univers et la Loi des Nombres.

2 - L'Esprit de l'Egypte

En donnant sa Leçon, le Prêtre ne parla pas une seule fois, pas plus que les élèves, habitués à garder longuement le silence. Et de fait, quand, en Egypte, il s'agissait d'aborder des Sujets Saints, on s'abstenait d'émettre un flux de paroles afin de favoriser la Compréhension « à partir du Centre ». On considérait l'intellect comme un instrument utile à l'organisation de ce monde dense dans lequel on vivait mais, s'agissant de l'Univers et de l'Être, les symboles, les couleurs, une gestuelle représentative, s'avéraient être plus efficaces pour conduire l'élève au « Centre » que tout long discours. De plus, des Rites Magiques préparaient toute leçon, créant dans les lieux la fréquence vibratoire propice à ce positionnement central de la Conscience. «Les choses du Ciel restent au Ciel » disait l'Instructeur de ce temps-là, « à la Terre d'aller vers elles... »


II - L'ETRE ET SA MANIFESTATION : L’UN ET LE MULTIPLE

L'Être en Qui tout est et vit est Un et la Création révèle Sa Manifestation ; (c'est pourquoi avant de prendre la feuille de papyrus dans les mains, le Prêtre Égyptien montrait à l'assistance le Disque Solaire, représentant la Divinité par sa Création).

• L'Un est « un » en lui-même ; (la feuille est une en elle-même, c'est pourquoi le Prêtre la montrait en premier lieu ; elle constitue une Unité) ;

• L'Un présente d'abord Deux Aspects de Lui-Même (la feuille, l'Unité, puis une de ses faces qui, jointe à l'Unité, donne Deux ; aussi, le Prêtre montrait-il du doigt la feuille et une face) ;

• L'Un présente aussi Trois Aspects de Lui-Même (la feuille, l'Unité, la première face jointe à l'Unité donnant Deux, puis la deuxième face qui, jointe à la précédente et à l'Unité, donne Trois ; c'est pourquoi le Prêtre montrait successivement la feuille, puis une face, puis l'autre.)

Là s'arrêtait la leçon du premier jour : L'Être de Qui tout procède est Un et « Un » est ce qui Le définit Lui-Même. L'Un est donc Un mais Deux et Trois en Lui-Même et étant Tel, partout où ce Trois viendra à l'existence, la Pensée de l'Un, Idéation Première, aura force de Loi.

• Dès que l'Un s'exprime, par la Dualité qu'il contient, II engendre aussitôt deux manifestations de Lui-Même, deux Unités Triples ; (la feuille, une fois pliée en deux, exprime quelque chose d'elle-même ; la pliure marque le premier changement la feuille n'est plus laissée telle quelle ; elle présente, ainsi pliée, dans ses deux demi-feuilles, un dédoublement ternaire d'elle-même : chaque demi-feuille devient une Unité en elle-même, comportant, une face — Deux — puis une autre face — Trois ; c'est pourquoi le Prêtre montrait la triple nature de chaque demi-feuille).

• Contenant deux manifestations Triples de Lui-Même, l'Un voit le Six s'élaborer en Lui ; (les deux Ternaires se font face, séparés par la pliure ; c'est pourquoi le Prêtre insistait sur cette position).

• Le Six s'élabore dans le sein de la Triplicité de l'Un qui porte donc aussi le Neuf en Lui-Même ; (les deux ternaires que constituent les deux demi-feuilles font partie de la feuille, de cette Unité déjà Triple en elle-même. C'est pourquoi le Prêtre Égyptien montrait finalement la feuille dans sa triplicité première).

Étant Deux et Trois, le Un porte en lui le premier Pair (2i et le premier Impair : ce faisant, il contient toutes les possibilités de son devenir : la succession des Nombres. Tous les Nombres, après le Trois, résultent de la combinaison du Pair et de l'Impair, lesquels ont leur source dans ces Pair et Impair-Racines : le Deux et le Trois : 4, par exemple. = 1 + 3 ou 2 + 2. Régissant la succession des Nombres, le Un s'adjoint toujours à ce qu'il a précédemment engendré, rappelant qu'il est le Tout générant et contenant le Multiple. ) Ceci explique que le meilleur symbole attribué à la Divinité ait été et soit toujours un Triangle, la Loi du Triangle ou Loi du Ternaire gouvernant donc tout ce qui est.

L'un est passif et l'autre est actif.

Ainsi, toute expansion de l'Idéation, ou Expression Divine dans l'Univers, résulte de la présence d'un Ternaire-gouverneur; le Premier Ternaire, Kéther, Chokmah. Binah, est l'Expression Pure de la Pensée Divine, absolument inconcevable. Le Troisième Ternaire actif, par exemple, canalisant l'idéal de l’Amour, de la Paix, de la Beauté, de l'Harmonie, est formé par Tiphéreth, Netiach et Hod. L'exemple de la feuille de papyrus du Prêtre Égyptien et l'image de la pliure constituent un tout étonnamment pertinent : tout ce qui se passe dans la feuille, au niveau des Nombres, est exactement ce qui se passe dans l'Univers mais en allant dans le sens inverse, de l'Intérieur vers l'extérieur ; quant à l'écoulement des Nombres et son argumentation, ils sont les mêmes...

En effet à chaque pliure de la feuille en « deux », (il ne peut en être autrement, car Deux étant le premier Aspect qui surgit de l'Un, il est inévitable. Pourrait-on, de même, plier directement la feuille en Trois, en Quatre ? Il faudrait d'abord passer le Deux ou « binaire ») toute l'organisation de la feuille change en suivant un ordre mathématique ; la pliure symbolise une nouvelle Expression de la Divinité, de l'Un, par l'émergence d'un nouveau Quaternaire, contenant deux Ternaires (un actif, celui qui porte l'Idéalion, et un passif, qui sera celui qui absorbera la concrétisation finale, réalisée au préalable par le Quaternaire).

Mais en réalité, c'est parce qu'il y a eu une première pliure (une Première Expression de la Divinité) que les 2 autres pliures (considérées dans les pages suivantes) donneront cet agencement précis de Forces et cette multiplication par Deux. Les deux autres Expressions de l'Un ne seront donc que la résultante de la Première {symbolisée par la pliure) : ceci signifie que la Divinité ne s'exprime en fait qu'UNE fois (la première pliure), le reste n'étant que la suite générée par les Énergies Racines inhérentes au résultat de la Première Expression.

Le Quatre, contenant le Cinq, le Six, le Sept, le Huit, le Neuf et le Dix). C'est pourquoi le Quatre est la clé du Dix et si l'On dit « Un, Quatre, Dix», on a signifié l'ensemble de « la Concrétisation de l'Idéation Divine » surgie dans « la Manifestation » (le Ternaire Premier) ; (le reste, 3 et ses multiples et les Nombres Cinq et Sept, sont des Nombres-Pivots, permettant d'aboutir à ce Dix : la totalité qui revient au Un : 10 =1+ 0= 1).

Là s'arrêtait la leçon du deuxième jour : Le Ternaire (le Trois) engendre deux Ternaires qui révèlent la potentialité du Sénaire (le Six). L'Un, Premier Ternaire, contenant l'ensemble, montre qu'il porte en Lui le Nonaire aussi (le Neuf).

• Dès que la Triple Nature de l'Un s'exprime, en raison de la Dualité qu'elle recèle aussi. Elle devient le Quatre ; (la feuille une fois pliée en deux, présente deux demi-feuilles et quatre faces, les deux recto et les deux verso de chacune d'elles ; c'est pourquoi le Prêtre montrait bien les deux demi-feuilles, une dualité, comportant quatre faces).

• S'exprimant ainsi, l'Un reste toujours le Un qui réunit le Tout et ce faisant II devient Cinq ; (le nouvel aspect de la feuille n'altère en rien la présence de la feuille-une ; c'est pourquoi le Prêtre Égyptien enrobait d'un geste l'ensemble).

Lorsque le Ternaire se reproduit lui-même (Six, par exemple, est une double reproduction du Ternaire : 3 x 2), il crée un réseau de Forces Idéelles, par lesquelles il exprimera un autre aspect de son potentiel initial. Compte tenu du fait que le Premier Ternaire se reproduit deux fois encore. L'Expression Universelle et Totale de l’Un est marquée par le Neuf (3 x 3).

Ceci explique que le Neuf, marquant le terme après lequel tous les Nombres seront réduits à l'Unité, tout ce qui vit et est dans l'Univers, n'est qu'une expression autre de ce chemin qui va de Un à Neuf. Les Trois Ternaires de la Manifestation, puisqu'ils portent chacun une Expression de l'Idéation Divine constituent, dans leur totalité, la Force-Contrôle de l'Univers. C'est pourquoi, si le Trois régit le Karma, dans son Principe, le Nombre Neuf (3 x 3= 9) le régit quant à sa concrétisation.

C'est le Deux qui devient la base du Quaternaire générant Quatre Forces, ainsi que le montre la seule expérience de la feuille de papyrus, d'où le développement du « Binaire » dans le décompte des Forces dans la Création. Si toute Expression de la Divinité, toute Idéation, est signifiée par le Ternaire, toute concrétisation de cette Idéation ne sera possible que par l'émergence du Quaternaire.

Sans ce dernier, en effet, l'Idéation ne pourrait développer ce qu'elle contient en elle-même, et tout ce qu'elle voudra manifester ultérieurement se fera par un Quaternaire qu'elle générera à cette fin (c’est pourquoi l’homosexualité constitue en soi-même la Non-Réalisation de cette Idéation de façon Totale car on aboutit au Quaternaire non Reproductible, obstacle à la Circulation adéquate de l’Énergie Cosmique, c’est nous qui le soulignons !).

Là s'arrêtait la leçon du troisième jour : Le Trois engendre le Quatre et révèle aussi le Cinq ; le Ternaire engendre le Quaternaire et révèle en même temps le Quinaire.

L’ldéation, portée par le Ternaire et concrétisée par le Quaternaire, n'est reconnue et acceptée par le Ternaire-Géniteur que dans le Quinaire (c’est le Cycle de Reproduction, c’est nous qui soulignons). Celte reconnaissance de l'idéation par le Ternaire implique l'Intelligence ou compréhension par réflexion qu'a ce dernier de sa propre Idée. C'est pourquoi, le Cinq révèle l'Intelligence en action dans l'organisation des Forces, soutenant le Quaternaire dans la concrétisation de l'idéation. Le Prêtre enrobait d'un geste l'ensemble, montrant que ce Huit portait en latence le Neuf.

• Lorsque l'Un s'est exprimé une fois, Son Expression devient le support d'autres Expressions possibles ; (parce que la feuille a été pliée une fois, elle peut maintenant être pliée une deuxième fois mais toute nouvelle apparence qu'elle présentera dorénavant aura comme support initial la première pliure ; c'est pourquoi celle-ci permet au Prêtre de plier encore une fois la feuille).

• La Deuxième Expression de l'Un, fondée sur la Première, révèle Huit capacités de manifestation de Sa Nature ; (la première pliure montrait quatre faces produites par les deux
demi-feuilles; ce sont ces quatre faces qui, une fois rabattues les unes sur les autres par la deuxième pliure, offrent maintenant huit faces ; c'est pourquoi le Prêtre indiquait bien celles-ci du doigt).

Là s'arrêtait la leçon du quatrième jour : le Premier Quaternaire devient le fondement du Deuxième Quaternaire lequel, multipliant par deux les Forces du Premier, possède Huit capacités de manifester l'Un.

• La Troisième Expression de l'Un, fondée sur la seconde elle-même issue de la Première révèle Seize capacités d manifestation de l'Un ; (les huit faces produites par la deuxième pliure offrent, suite à la troisième pliure, seize faces. C’est pourquoi le Prêtre indiquait celles-ci du doigt). Le Prêtre enrobait le tout d'un geste, montrant la présence du Dix-Sept, Nombre qui fixe les Forces du Troisième Quaternaire, lesquelles donneront les Seize Forces (J6 + I =J7) actives en synthèse dans le Quatrième Quaternaire à partir duquel tout ce qui existe dans le monde matériel est produit. La première Dualité révèle les Deux Grandes Forces Universelles : + et —, électrique et magnétique (Forces Primaires, par rapport aux suivantes).

Mais dès le Premier Quaternaire, entrent en jeu Quatre autres polarités + et -, secondaires par rapport aux précédentes (la notion de rapport est fondamentale), et qui vont interagir. C'est ce qui est appelé un « Aimant Quadripolaire » (Voir l'Enseignement inestimable de Frank Bardon dans le Véritable Chemin de l’Initiation Magique). Aussi, le Quaternaire est-il cet Aimant à « quatre pôles ».

Là s'arrêtait la leçon du cinquième jour : le Deuxième Quaternaire basé sur le Premier devient le fondement du troisième Quaternaire lequel, multipliant par deux les Forces du précédent, possède Seize capacités de manifester l'Un.

En ce qui concerne l'agencement des Quaternaires, il faut se souvenir que le Deux est la base du Premier Quaternaire, générant Quatre Forces : de même le Quatre (les Forces du Premier Quaternaire) devient la base du Deuxième Quaternaire, générant Huit Forces : les Huit Forces de ce Deuxième Quaternaire deviennent la base du Troisième Quaternaire, générant Seize Forces. Un Quaternaire par rapport à celui qui le suit est Créateur, donc électrique (car il est l'origine du suivant) : à ce titre, sa polarité dominante (par rapport au suivant) est électrique et le suivant est donc magnétique.

Ce dernier devient électrique par rapport au Quaternaire qui le suit, lequel est, en conséquence, à dominante magnétique, etc... L'ensemble des Trois Quaternaires considérés nous montre donc les Douze. Forces-Racines (3X4 = 12) qui sont à l'origine d'une multiplication incessante, produisant ainsi ce qui existe dans l'Univers. Un Quatrième Quaternaire émerge. (Thiphéreth, Netzah, Hod, Malkuth) lequel a pour base « seize » (Forces du Quaternaire précédent) et pour Forces agissantes : Les Quatre Quaternaires sont représentés par le pilier «Djed».

• Quelles que soient les Expressions de l'Un, Son Ultime Réalisation Le ramène vers Lui-Même ; étant Tel, II révèle le Dix mais au Dix, II ne tend qu'à être Un ; (une fois les trois pliures effectuées, la feuille est dépliée, redevenant l'Unité initiale.)

• Tout symbole représentant le Divin ne peut éviter de révéler la totalité ou une partie de la Loi des Nombres : l'Un dans Sa Triple Nature, engendrant ce qui s'écoulera de Lui ; (le Prêtre montre le Disque Ailé, puis les Deux Ailes, l'ensemble impliquant l'Un en Trois; puis il met en évidence la triple série de plumes composant chaque Aile, indiquant par ce geste le Sénaire généré par la Dualité Première; le Sénaire, joint au Disque lui-même (ITJn en tant qu'Unité révèle le Septénaire).

• L'Univers, qui est l'Un en manifestation, reproduit ce qu'est l'Un Lui-Même : le Trois Qui génère le Quatre, formant ainsi le Sept scellant cette Manifestation ; (lorsque le Prêtre Égyptien pointe le Centre, il indique l'origine de toutes les Forces ; puis il trace le Cercle en tournant dans le sens positif et constructeur ; enfin il trace un Triangle qui va reproduire dans ce Cercle ce Qui est déjà Triple au Centre : la Nature de l'Un ; puis, se servant de la base du Triangle il trace un carré parce que toutes les Expressions Quaternaires de l'Un se génèrent à partir de ce Triangle. Le Triangle et le Carré symbolisent le Septénaire...)

II est évident que la seule feuille de papyrus pliée servait à démontrer l'écoulement des Nombres de 1 à 9, alliée au Disque Solaire, sur lequel le Prêtre trace le Symbole de la Création, puis de l'entrelacement du Ternaire et du Quaternaire, lequel en donnant le Septénaire révèle le développement du potentiel idéel contenu originellement pur le Ternaire et concrétisé par le Quaternaire.

Là s'arrêtait la leçon du sixième jour : De l'Un surgit le Multiple mais dans le Multiple seul est véritablement l'Un.

L'Un est donc un Centre Qui S'extériorise Lui-Même tissant Son espace à partir de Lui-Même, ceignant ce dernier de Sa Puissance et le marquant du Sceau de Sa Triple Nature ; celle-ci s'exprime par le Quatre qui fonde toutes choses et, ensemble, le Trois et le Quatre — par l'Intelligence du Cinq — sont le Sept, l'Organisation de l'Un ; mais voulant toujours se retrouver Lui-Même, II poursuit jusqu'au Dix, le Dix de Son exaltation. A Sa périphérie II comprend Qu'il est toujours Lui-Même et aussitôt tend vers Son Unique Centre, l'Un, le Géniteur des Nombres.

• L'Un extériorise tout de Lui-Même ; (l'Unité devant être considérée comme un Centre se déployant lui-même, la feuille de papyrus devait disparaître car, si elle était un support de
démonstration, elle n'a pu reproduire véritablement cette extériorisation. L'être humain, fonctionnant à la périphérie (l’Univers) et tendant à retourner vers le Centre, ne peut reproduire le phénomène d'une explosion ordonnée, touchant simultanément le Tout alors que le Centre reste intact).

• Tout ce que l'Un a généré retourne inévitablement à l'Un (c'est pourquoi le Prêtre Égyptien pointait du doigt le Centre du Disque Solaire, montrant ainsi que seul ce Centre doit être recherché). Par l’Elévation de la Conscience !

Ainsi s'achevait un premier Enseignement sur la Formation de l'Univers et la Loi des Nombres : Si de l'Un naît le Multiple, le Multiple retourne à l'Un. Tout ce qui, né de Lui, vint à l'existence, trouve dans cet inéluctable Retour son Accomplissement.

Le Prêtre Égyptien terminait cette étude en regardant les élèves longuement et avec une ferme insistance. Tout un cours était concentré dans ce regard si loquace :

« Que tout soit clair dès à présent ; c'est du Divin Éternel Manifesté qu'il s'est agi ici et de rien d'autre car rien n'est hors de Lui et, en traitant des Nombres, on a traité du Tout, de vous et de moi, et donc uniquement de Lui. »

En réalité, les Nombres (et donc notre existence et nous-mêmes) surgissent du Un qui est au Centre et se multiplient en éclatements successifs, la complexité des forces, issues de cette multiplication, générant la densité maximale à la périphérie (que nous avons atteinte...). Arrivées à cette extrémité, les forces alors tendent immédiatement à retourner vers le Centre, vers l’Un et transmutent progressivement leur nature en délaissant leur densité (par l’incarnation et la ré-incarnation).

III. La mïeutique
C'est un art, une méthode pédagogique qui consiste à amener son interlocuteur à découvrir lui-même les réponses à ses questions et les vérités qu'il porte en lui sans le savoir, l'objectif étant d'emmener l'élève à interroger son Être Intérieur (Apprentissage par le Centre). C'est cette méthode qui a été employée par les Prêtres égyptiens pour former les jeunes esprits Égyptiens et Grecs et ce, plusieurs siècles avant Socrate (470-399 avant notre ère).

Les Prêtres pouvaient aller jusqu'à faire douter leurs disciples pour leur démontrer que certaines de leurs convictions (certitudes) pouvaient aussi masquer des incertitudes.

Ainsi donc, Socrate, ancien élève des Prêtres égyptiens disait que:

" Si tu commences par la certitude, tu aboutiras au doute, mais si tu commences par le doute, tu aboutiras à la certitude".

Cette méthode pédagogique a influencé bon nombre de penseur tel René Descartes (philosophe français du siècle dit des "Lumières"). C'est ainsi que le testament des Grecs anciens nous dévoile que la plupart des savants sont allés se faire instruire en Égypte par les Prêtres négro-égyptiens.

Strasbon (58 avant J.C et 25 après J.C): géographe et historien, il confirme que ce sont les Prêtres égyptiens qui ont transmis le savoir aux savants grecs. Après sa visite Égypte, il affirme:

"Nous avons vu des édifices consacrés jadis au logement des Prêtres, mais ce n'est pas tout, on nous montra aussi la demeure de Platon et d'Eudoxe: car Eudoxe avait accompagné Platon jusqu'ici. Arrivés à Héliopolis (Iounou), ils se fixèrent et tous deux vécurent là treize ans dans la société des Prêtres(...) Ces Prêtres, si profondément versés dans la connaissance des phénomènes célestes, étant en même temps des gens mystérieux, très peu communicatifs, et ce n'est qu'à force de temps et d'adroits ménagement, qu'Eudoxe et Platon purent obtenir d'être initiés par eux à quelques-unes de leurs spéculations théoriques. Mais ces barbares en retinrent par devers eux, cachée, la meilleure part. Et si le monde leur doit de savoir aujourd'hui combien de fractions de jours il faut ajouter aux 365 jours pleins pour avoir une année complète, les Grecs ont ignoré la durée vraie de l'année et bien d'autres faits de même nature, jusqu'à ce que des traductions en langue grecque des mémoires des Prêtres égyptiens aient répandu ces notions parmi les astronomes modernes, qui ont contnué jusqu'à présent à puiser largement dans cette même source comme dans les écrits et observations des Chaldéens."

Si Eudoxe avait fait appel à ses amis pour financer son voyage en Égypte, Plutarque (50-125 après J.C) nous apprend que Platon avait dû se transformer en commerçant:

"Platon couvrit ses frais de voyage en vandant de l'huile en Égypte". (2)

Plutarque, dans son ouvrage intitulé Traité sur Isis et Osiris, s'attèle à prouver que Platon et bien d'autres savants Grecs ont étudié en Égypte auprès des Prêtres. Il prend à témoin tous les "Sages" de la Grèce, ce qui est très explicite:

" C'est ce qu'attestent unanimement les plus sages d'entre les Grecs, Solon, Thalès, Platon, Eudoxe, Pythagore et surtout quelques-uns, Lycurgue lui-même, qui voyagèrent en Égypte et y conférèrent avec les Prêtres du pays. On dit qu'Eudoxe fut instruit Conuphis de Memphis, Solon par Sonchis de Saïs, Pythagore par Enuphis l'Hélipolitain. Pythagore surtout, plein d'admiration ces Prêtres, à qui il avait inspiré le même sentiment, imita leur langage enigmatique et mystérieux et enveloppa ses dogmes du voile de l'allégorie. La plupart de ces préceptes ne diffèrent point de ce qu'on appelle en Égypte des hiéroglyphes. Tels sont ceux-ci: ne mangez pas dans un char. Ne vous asseyez pas sur le boisseau. Ne plantez point de palmier. Ne remuez pas le feu avec l'épée dans votre maison. Je crois aussi que les pythagoriciens, en assignant à quelques-uns de leurs Dieux des nombres particuliers, à Apollon la monade, à Diane la dyade, à Minerve le septénaire et à Neptune le premier cube, ont voulu imiter ce qui se pratique ou ce qui est représenté dans les temples d'Égypte."

À travers une discussion (sur l'ignorance originelle des Grecs vis-à-vis des sciences mathématiques, de la géométrie, et l'astronomie), entre un vieillard d'athénien répondant à deux autres vieillards, le Crétois Clinias et le Lacédémonien Mégilles, Platon se dévoile avec une grande sincérité:

"O cher Clinias, c'est tardivement qu'on m'a révélé à moi-même notre habituelle déficience à cet égard (...) J'eux honte non seulement pour moi-même mais pour toute la race hellène."

Platon dans Timée aborde encore le voyage de Solon en Égypte, il nous apprend que les Prêtres négres considéraient les Grecs comme des esprits enfantins, sans tradition historique:

"Comme il (Solon) interrogait un jour sur les antiquités les Prêtres les plus versés en ces matières, il avait découvert que ni lui, ni aucun autre Grec ne savait pour ainsi dire à peu près rien sur de tels sujets (...) Il supplia les Prêtres de lui exposer pas à pas et en détail tout ce qu'ils savaient de ses concitoyens d'autrefois."

Hérodote (480-425 avant notre ère), surnommé "Le Père de l'Histoire" nous apprend que ce sont les Prêtres éngro-égyptiens qui ont enseigné cette méthode aux Grecs (Solon, Platon, Pythagore, Eudoxe de Cnide, Démocrite d'Abdère, Diogène Laërce, Homère, Héraclite, Anaximandre, etc.)

Pythagore (580-500 avant notre ère): fut initié et instruit aux sciences mathématiques, à la philosophie, à l'astronomie et à la géométrie pendant 22 ans en Égypte par le Prêtre Woun Nefer (Enuphis) du Temple d'Iounou (Héliopolis).

Eudoxe de Cnide (395-342 avant notre ère): a été formé par le Prêtre Knoum Nefer (Conuphis) dans le Temple de Men Nefer (Memphis) pendant 13 ans.Diogène Laërce confirme l'information en ajoutant que le physicien Chrysippe et le sage Thalès de Milet (625-574 avant notre ère) ont eux aussi été initié en Égypte.

Solon (640-558 avant notre ère): le législateur Athénien, l'un des "7 Sages de la Grèce" a eu pour maître Se Ankh (Sonchis) du Temple de Saïs, selon Platon.

Démocrite d'Abdère (460-370 avant notre ère): le géomètre se fit instruire par Pamménes du Temple de Men Nefer.Platon (428-348 avant notre ère) élève à l'École athénienne de Solon alla se faire instruire davantage en Égypte vers -390 auprès du Prêtre Se Ankh Nefer (Seknuphis) du Temple d'Iounou (Héliopolis) et par Knoum Nefer (Conuphis) du Temple de Men Nefer (Memphis). Il séjourna pendant 13 ans en Égypte. Son disciple Hermodore a d'ailleurs confirmé que son maître avait reçu les Enseignements des plus hauts Prêtres d'Héliopolis, information confirmée par Strabon.

Hippocrate de Cos (460-370 avant notre ère), ses emprunts aux papyri médicaux égyptiens (Papyrus dit de "Carlsberg", papyrus de "Kahoun", Papyrus Ébers, papyrus "Edwin Smith", etc) relèvent du plagiat du génie créateur négro-égyptien. Il a étudié les principes de l'Anatomie et de la dissection au Temple de Men Nefer (Memphis) sur des Traités médicaux rigoureusement écrits par Imhotep("Celui qui vient en paix", 2700-2620 avant notre ère), Djati (sorte de premier ministre) du Pharaon Djozer. Imhotep est le véritable Père de la médecine et non Hippocrate de Cos.Les Théorèmes dit de "Thalès" et de "Pythagore" sont des copies conformes des notions mathématiques égyptiennes (Confère Papyrus dit de "Rhin"). Aristote atteste que l'Égypte est le berceau des mathématiques, de l'astronomie, de la médecine, de la philosophie, etc. Beaucoup d'écrits grecs ne sont que la traduction de manuscrits égyptiens. (3)


Volney (1757-1820) :

« Mais en revenant à l’Egypte, le fait qu’elle rend à l’histoire offre bien de réflexions à la philosophie. Quel sujet de méditation, de voir la barbarie et l’ignorance actuelle des Coptes issus de l’alliance du génie profond des Egyptiens et l’esprit brillant des Grecs, de penser que cette race d’hommes noirs, aujourd’hui notre esclave et l’objet de notre mépris, est celle-là même à qui nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole, d’imaginer, enfin, que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté, de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages et mis en problème si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce de celle des hommes blancs! »

Voir l'inégalable ouvrage de F. A. Yates : « G. Bruno et la Tradition Hermétique». Ed. Dervy.

Source :

(1) La Lumière sur le Royaume. Alexandre Moryason, deuxième édition 1992.

(2). La philosophie Africaine de la période pharaonique 2780-330 avant notre ère. Théophile Obenga, Édition L'Harmattan, Paris, 1990

(3) Les racines africaines de la civilisation européene. Jean-Philippe Omotunde, vol.2, Édition Ménaïbuc

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